mag-a-lire production

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samedi 31 mai 2014

Edito Juin /4


♥ 
☆ Blagues
*Blagues. Quand je parle de fous, ce n'est pas dans le sens handiapé mental, mais psychopate, enfin, fou, mais irréel*

Merlin rencontre Arthur pour la première fois.
Arthur regarde le vieillard et lui dit : Enchanté !
L'autre répond : Non non, Enchanteur ! 
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡ 

Quelle est la ressemblance entre un parachute et l'humour ?
Quand on n'en a pas, on s'écrase ! 
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡  

Un fou se tape la tête contre un mur.
Un passant lui en demande la raison et le fou répond :
- Parce que tout le monde dit que je suis marteau !
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡  

C'est un docteur qui dit à un fou:- Alors pour qui vous prenez-vous aujourd'hui ?
- Dieu m'a dit que j'étais le pape.
A ce moment là, passe un autre fou, qui s'écrie :
- Ce n'est pas vrai. Je ne lui ai jamais rien dit ! 
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡   

Un fou est en train d'essayer de débrouiller une pelote de laine.
Un autre fou le voit et lui dit :
- Eh banane ! Cherche pas l'bout ... j'lai coupé !!!

 Poème ☆
*poèmes écrits par moi et/ou citation* 
J'en ai commencé un pas mal, mais je n'ai pas pu le finir, je vous le montrerai plus tard! ^^ 
C'est un poème en espagnol, donc j'ai cherché à ce que ce soit beau en espagnol, la traduction française n'est pas belle! :)
Désolée pour les accents, je n'ai pas de clavier spécial.

 El titulo de mi poema es Entender la vida (le titre de mon poème est comprendre la vie).

Cuando he abierto los ojos
Quand j'ai ouvert les yeux
He visto la vida y el mundo negros. 
J'ai vu la vie et le monde noirs.
Pero he aprendido a entender la vida
 Mais j'ai appris à comprendre la vie
Y he escrito este poema. 
 Et j'ai écrit ce poème
*
Una alumna soy
 Une élève je suis
Sobre un planeta estoy
Sur une planète je me trouve
Vivo mi vida hoy
Je vis ma vie aujourd'hui
Y sé donde voy
 Et je sais où je vais
*
Me voy a despertar
Je vais me réveiller
Me voy a levantar
 Je vais me lever
La vida va a estar conmigo
 La vie va se trouver avec moi
Voy a ser como un fuego que sube en el cielo.
 Je vais être comme un feu qui monte dans le ciel.

Poema escrito por Olivia Simonetto (nom que je me suis donné et qui rime! ^^ (même que mon mail) ). 
Bon, il est fait vite fait quand même! ^^    
 ♥ 
 ☆ Recette du mois
*une recette* 

Salade de fuits. 

Quoi de mieux qu'une bonne salade de fruits pour se rafraîchir? Je tourne d'ailleurs le mot salade pour former brochettes. 
Prenez fraises, bananes, pommes et poires et enfilez le tout sur une brochette (coupez les fruits d'abord BIEN SUR). 
Ensuite, faîtes fondre du chocolat et posez les brochettes sur une assiette. 
Faîtes tourner la brochette de la main droite et de la main gauche versez le chocolat. 
Celui-ci va se refroidir et former une très légère croute sur votre brochette. 
Délicieux froid comme chaud! ^^ Tout simple, mais efficace! :) 
  ♥  
  ☆ Faîtes entrer les artistes <3
* artiste + ma fiction *
 

Alli Simpson - Notice Me [Official Video] - YouTube 

ALLI SIMPSON - Why I'm Single [Official Video] - YouTube 

et dernièrement :

Alli Simpson - "Guilty" (OFFICIAL AUDIO) - YouTube 

Cette jeune fille a 15 ans, c'est la soeur de Cody Simpson qui fait aussi le buz sur youtube. Elle est belle et chante l'amour avec son coeur. Ses conquêtes et désespoir ainsi que ses haines.

De belles chansons à écouter. Alli est tout simplement une artiste que j'admire pour la qualité des paroles et de la musique! <3<3<3<3

  <3

¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡  


 

I.
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1.
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    Azula est sur le chemin de l'école. Comme chaque matin, ses copines l'attendent au coin de la rue. Tout se déroule normalement, c'est la routine matinale. Ses amies sont effectivement là. Elles se disent bonjour et avancent, toutes les quatre. Azula reste en retrait, elle pense à beaucoup trop de choses. Son petit-ami l'avait quittée juste avant le week-end, la laissant pleurer jusqu'à mourir de soif. Mais elle ne voulait pas se laisser abattre. Ce matin, elle devait le croiser, ils étaient dans la même classe. Elle devait faire semblant que la rupture ne lui cause aucun souci, et que de toutes façons, elle s'en fiche. En gros, elle devait faire tout le contraire de ce qu'elle ressentait au fond d'elle-même. Mais ça n’allait pas être aussi difficile que ça, même si le secret devait être bien gardé.
    Le lendemain matin, l'affaire faisait la une de tous les journaux: «Une adolescente enlevée sous les regards affolés de ses amies» ; «Une jeune fille kidnappée en pleine rue» ; «Une jeune fille sans histoire disparaît mystérieusement». Tous ces titres n'étaient que mensonge! Azula était parfaitement consciente de ce qui lui arrivait et pourquoi elle était kidnappée.
    Les trois amies en question furent forcées d'apporter des détails à la police. C'est la plus mince qui commença. Tout au début, elle essaya de contourner l'interview, disant des choses sur elle, qui avait un rapport minime avec Azula, mais les policiers se dépêchèrent de lui remettre les pieds sur terre. Elle devait raconter la réalité. Olma commença donc à décrire un petit peu, mais bien vite, le regard des policiers l'incita à aller sur les faits.
   «Comme chaque matin, on attendait Azula au coin de la rue, tout était normal, sauf que Azula était en parfaite dépression.»
   Elle souffla aux policiers qu'elle s'était faite plaquée par son petit ami. Le policier approuva et lui demanda de continuer.
    «On a commencé à marcher et là, une voiture s'est arrêtée juste à côté de nous. Bon, ce n'était pas un SCOOP, tous les jours on voit des voitures s'arrêter, donc on n'a pas prêté attention à cet espèce de camion bizarre.»
    Elle fut coupée par le policier qui lui demanda de décrire la voiture. «Bande de débutants» pensa Olma, «s'ils étaient vraiment bons, ils me laisseraient finir pour ne pas couper mon récit et le fil de mes pensées. Mais bon, que veux-tu ma petite Olma, il y a des débiles partout. Tout le monde autour de toi est bête et ne sait rien de la vie. Ma pauvre Olma, tu es la seule étoile qui illumine la Terre.»
    Olma avait l'impression d'être une star non reconnue à sa juste valeur. Elle était très belle et elle devait prendre du temps pour soigner son look. Elle était drôle, généreuse, et très gentille, mais elle était assez égocentrique, ce qui énervait pas mal de garçons qui la laissaient facilement tomber. Elle ne devait jamais rester plus d'un mois avec un garçon sans doute. Mais quand on la connaissait mieux, on sentait qu'à l'intérieur, elle était toute fragile et encore jeune pour faire ses débuts dans la vie des grands. C'était comme ça qu'elle se voyait, une petite souris qui découvre le monde des humains. Cependant, elle n'avait que 15 ans, mais elle chantait et dansait comme si elle en avait 18.
     Après avoir vite fait décrit la voiture au policier en face d'elle, c'est-à-dire, une voiture très grosse un peu 4x4 noire (elle n'était pas très forte en matière de voiture), elle continua son récit là où elle l'avait arrêté, c'est-à-dire à l'arrêt de la camionnette.
    «Bon, comme je disais, on y a pas prêté attention, enfin quand je dis on, c'est moi Lulia et Justine, car Azula, elle y a prêté une grande attention. Elle n’arrêtait pas de jeter des petits coups d’œil inquiets aux deux mecs qui sont sortis de la voiture, comme si elle les redoutait. Moi, je ne les avais jamais vu de ma vie, et Azula par contre, c'était bizarre, c'était comme si elle les avait jamais vu, mais qu'elle les connaissait. Pour finir, elle a baissé la tête, et elle a ralenti le pas. En plus, elle était déjà en retrait, elle traînait des pieds. Alors je lui ai dit de se grouiller parce que sinon on allait finir par être en retard et puis, c'est l'année de troisième, donc faut pas faire de conneries vous voyait ce que je veux dire! Les deux types ont commencé à marcher vers nous et ils avaient laissé les portières ouvertes alors on a commencé à flipper moi, Justine et Lulia parce que bon, ça devenait louche quand même. J'allais prendre Azula par la main et lui dire de se spider un peu parce que ça devenait carrément pas net, mais le mec lui a attrapé la main. Elle s'est retournée et elle a hurlé comme une folle comme si elle venait de se réveiller et que la vie n'était pas un simple cauchemar. J'ai cru qu'elle allait faire une crise cardiaque, sérieux. Ils ont commencé à la tirer vers la voiture. Moi, je n'ai pas bougé, j'étais paralysée, je n'arrivais pas à bouger, je la regardais, j'étais impuissante. Lulia et Justine, elles par contre, se sont précipitées. Azula se débattait comme une folle, alors les mecs l'ont porté. Elle était légère comme une plume alors bon, ils n'avaient pas de mal pour la soulever. Lulia a été bousculée par un des deux types, et elle est allée valser par terre. Justine a été envoyée contre une voiture. Azula continuait de se débattre, et moi, j'étais scotchée au sol comme une co.nne. J'ai trop honte! Le pire, par contre, c'est que ça s'est passé en pleine rue et qu'il y a personne qui a pu faire quelque chose. La pauvre Azula, elle faisait peine à voir. Elle était hyper traumatisée. Et moi, je....» 


mars : 
     Elle ne put finir sa phrase, des larmes coulaient sur ses joues. Elle enfouit sa tête entre ses mains et pleura, pleura et pleura encore toutes les larmes de son corps. C'est le policier qui la ramena sur terre en lui demandant de décrire les deux types qui avaient agressé son amie. Elle répondit doucement en essayant de se calmer. Elle voulait être la plus précise possible pour qu'ils soient rapidement arrêtés.

     «L'un était chauve, je ne l'ai pas très bien vu. Il portait un haut à manches courtes orange avec un jean. Il avait des baskets. Sinon, le deuxième était brun, il avait des lunettes et une chemise avec un jean aussi et j'ai pas vu ses chaussures. Ils étaient tous les deux assez grands, et plutôt baraqués. Mais...monsieur, à votre avis, pourquoi est-ce qu'ils l'ont emmené, vous pensez qu'ils vont la....vous comprenez.»

    Le policier hocha la tête et répondit qu'aucune piste ne sera écartée. Olma ne supportait pas l'idée que sa meilleure amie puisse être violée. Tout ça parce qu'elle avait peur de se casser un ongle dans la bataille, quelle conne elle avait été. Sa meilleure amie avait été kidnappée, et elle, elle était restée là sans rien faire de peur de se casser un ongle? Naturellement, ce n'est pas le genre de chose qu'elle allait raconter à son interlocuteur qui était un flic débutant.

     Le policier lui demanda si elle était capable de faire un portrait robot de l'homme avec la dessinatrice. Et Olma, encore sous le choc de cette agression lui répondit qu'il manquait des détails. Le policier lui a demandé d'aller voir la fameuse dessinatrice car il devait vraiment interviewer les deux autres amies avant la fin de la journée. Il est 10h00, c'était vraiment quelqu'un d'antipathique.

     Olma alla donc décrire un petit peu les deux mecs à la dessinatrice, mais elle abandonna vite parce que bon, elle les avait surtout vu de dos. Olma pleurait encore et encore et encore. La pauvre Azula, elle était rongée par la culpabilité. Elle savait très bien qu'elle aurait pu faire quelque chose, qu'elle aurait pu planter son talon dans le pied d'un agresseur, mais non, mademoiselle ne voulait pas se casser un ongle, même si sa meilleure amie était sur le point de se faire kidnapper.

     C'est vrai que Olma avait des ongles magnifiques, juste assez longs et le vernis qu'elle portait ce jour-là (un bleu sublime) lui allait super bien. Bon, il faut l'avouer, Olma avait aussi peur d'être kidnappée à la place de Azula si elle se mettait en travers de celle-ci et de ses agresseurs. Elle avait peur aussi d'être frappée, sa carrière de star qui n'avait pas encore commencée aurait pu être rapidement compromise en lui laissant une vilaine trace sur la joue.

    Olma traîna les pieds pour aller s'asseoir dans la salle d'attente. Naturellement, elle, Lulia et Justine n'irait pas à l'école. De même que Azula....

    Sur le chemin de la salle d'attente – qui se résumait à un long couloir - , elle vit Lulia s'avancer vers le policier débutant. C'était à son tour de dire ce qui s'était réellement passé. Olma savait qu'elle ne serait plus utile pour le moment.

     Elle donna son numéro de téléphone à l'accueil (si on peut appeler ça comme ça) et elle rentra chez elle. Le côté positif dans l'histoire est qu'elle n'aurait pas cours pendant au moins une semaine. Le négatif était bien sûr que Azula ait été enlevée et qu'elle devait aller voir d'urgence un psychologue.

    Olma savait que ses parents l'attendaient à la maison, c'est pourquoi elle ralentit le pas, ne pouvant s'empêcher de penser qu'elle avait oublier de dire quelque chose à la police. C'était trop tard maintenant, mais plus elle y pensait, plus ça la troublait. C'était un détail minime qu'elle avait évoqué sans le dire clairement. Peut être que ça aurait pu être important.

     Prise d'une vague de culpabilité qui la prenait déjà depuis longtemps, elle prit son téléphone et composa le numéro que la policière qui tenait «l'accueil» lui avait donné.

    «Bonjour, vous êtes bien chez la police de Paris 7eme, veuillez laisser un message après le bip

    Olma raccrocha. Décidément, ces policiers n'étaient pas compétents! Il y avait quelqu'un à l'accueil, mais ce quelqu'un ne voulait pas répondre. Olma fut prise d'un malaise. Elle aurait dû dire son avis, ce qu'elle pensait de cet enlèvement. Finalement, ce psychologue allait être d'une grande aide.

    Olma titubait, elle avait des vertiges. 52, 54, 56, 58, 60. Ça y est, elle y était enfin. 60, rue de la Tour Maubourg, Dr Malmochel. Elle sonna, on lui ouvrit. Elle monta les escaliers jusqu'au troisième étage, comme lui avait indiqué la voix dans l'interphone. C'est la porte à gauche lui avait-elle dit. A gauche,... tiens, voilà la porte. Dr Malmochel, c'est bien ici.
avril :  
 
    Elle entra sans frapper. La dame lui demanda si elle avait pris rendez-vous. Honnête, Olma avoua que non, mais que c'était urgent. Elle lui expliqua la situation et qui elle était. La dame lui dit d'attendre un instant dans la salle d'attente. C'était son jour de chance, il n'y avait personne.

    «Mademoiselle Kaplin s'il-vous-plaît» . Olma se leva rapidement et emboîta le pas à celui qui l'avait appelé.

    Kaplin était le nom de famille que lui avait refilé son père. Elle ne l'avait jamais aimé, surtout qu'elle était nulle en anglais. A part slim, body, et tout ce qui concerne la mode, elle ne connaissait pas grand chose.

     Le docteur Malmochel l'attendait. Il lui fit signe de s'asseoir, mais elle refusa poliment, elle préférait rester debout.

    «Vous avez de la chance qu'il n'y ait pas grand monde ce matin! D'habitude, il y a au moins cinq personnes dans la salle d'attente. Vous devez être Olma Kaplin si j'en crois ma secrétaire, n'est-ce pas? Je pense que vous savez qui je suis. Je suis le docteur Malmochel, je suis psychologue, mais si vous êtes ici, c'est pour que VOUS me parlez de vous. Qu'est-ce qui vous amène ici aussi furtivement mademoiselle?»

    Olma en avait des tas de raisons pour lesquelles elle avait rejoint le docteur aujourd'hui. Mais la principale était bien sûr le détail qu'elle avait omis de préciser aux policiers.

    «Comme vous le savez sûrement docteur, ma meilleure amie s'est faite kidnappée. J'ai donc été interrogée par les policiers. Et il me semble que j'ai oublié de préciser un détail minime qui aurait pu être crucial! Depuis, je suis rongée par la culpabilité et j'ai sans cesse des vertiges, depuis eh ba! Une heure je crois.»

    Le psychologue hocha lentement la tête. Il comprenait. Ce petit homme lui inspirait confiance. Il était un peu chauve, avec des lunettes et une petite barbe. Il était en chemise et il avait croisé ses jambes. Il était assis sur un gros fauteuils qui avait l'air très confortable. Fatiguée, Olma se laissa tomber, elle aussi, dans un fauteuil en cuir.

    «Eh bien mademoiselle, si pour commencer, on se tutoyait. A mon avis, ce sera plus simple et ça vous aidera à mieux m'accepter, je me trompe?»

    Enfin un professionnel! Olma n'attendait que ça, pouvoir le tutoyer. Elle hocha la tête, heureuse, par ce simple geste d'attention, la chaleur lui remontait aux joues.

     «Vous pouvez m'appeler docteur comme vous l'avez fait, mais vous pouvez aussi m'appeler par mon prénom. Je m'appelle Henry Malmochel. Bon, si vous commenciez à me parler de vous?»

    Ça y est, elle allait pouvoir s'exprimer, dire tout ce qu'elle pensait. C'était tout ce que Olma rêvait de faire. Elle était ravie d'avoir affaire à un pro. Elle allait pouvoir parler, parler, parler. C'était son loisir, sa principale distraction. Elle pouvait enfin dire ses opinions à quelqu'un qui l'écouterait et qui la comprendrait, tout ce qu'elle dira restera comme un secret professionnel.

    «Je m'appelle Olma Kaplin, j'ai 15 ans. Je suis en troisième au collège de l'Alma. Je déteste ce collège, j'ai toujours voulu aller à Duruy. J'espère que je pourrai y rentrer en seconde. Sinon, j'adore chanter et danser, j'espère que je suis plutôt pas trop ridicule. On m'a souvent dit que j'étais égocentrique, mais ils ne savent pas ce que c'est d'avoir des parents qui mettent la pression. Ils veulent que je sois reconnue. Moi, je veux être une star, je compose mes propres chansons avec la musique et tout. Je suis généreuse, ça je n'ai pas de doutes là dessus. Je suis plutôt aimable, et amicale. J'ai une passion secrète, celle pour les chevaux. Je la partageais avec Azula. Quand je dis secrète, c'est parce que personne à part Azula et moi ne sait. J'ai peur que si mes parents l'apprennent, ils voudront que je sois un crack. Et cette passion ne sera plus une passion mais quelque chose d'obligatoire, vous voyez? Je crois que je me suis présentée. Enfin, non, j'ai encore oubliée quelque chose! Déjà, je suis tête en l'air comme vous pouvez le constater, ensuite, je rêve d'être vétérinaire. Ce qui me fait encore un point commun avec Azula. Alors? Henry, je dois rajouter quelque chose?»

    Ça faisait bizarre de l'appeler Henry, mais bon, c'est lui qui l'avait demandé. Olma n'avait parlé que de Azula qui était à ce jour de loin sa meilleure amie avec laquelle elle partageait tout. Lulia et Justine étaient elles aussi des bonnes amies, mais pas comme Azula. Lulia et Justine, de toutes façons, étaient meilleures amies, donc pourquoi venir se planter dans leur grande amitié?

    «Bien, Olma, vous avez beaucoup parlé de Azula, c'est votre meilleure amie, n'est-ce pas? Qu'est-ce que ça vous fait de penser qu'elle a été kidnappée il y a moins de cinq heures? Que demain, vous ne la verrez peut être pas, que vous ne pourrez plus tout lui raconter. Vous aurez un moment de solitude je pense. Mais surtout, qu'est-ce que ça te fait de penser qu'elle ne t'aurait pas tout dit, qu'elle t'aurait caché quelque chose qui aurait pu être la cause de son enlèvement?»

    Encore une fois, il avait tapé dans le mille. Ce que ça lui faisait...c'était horrible tout simplement. Mais elle devait développer et lui dire ce fameux détail.

    «C'est insupportable, mais maintenant que vous me le dîtes, je commence à comprendre. Hier, elle est venue chez moi. C'était dimanche. Elle m'a confié son portable et elle m'a dit que si ça tournait mal, j'aurai une piste. Mais qu'il ne fallait que je dise cette piste qu'à quelqu'un de confiance. Encore ce matin, je pensais que c'était parce qu'elle était en retrait qu'elle avait été kidnappée, mais maintenant, je n'en suis plus si sûre. Je pense que c'était elle que les gars cherchaient, ce n'était pas un hasard. En tout cas, je me sens trahie, mais je ne lui en veux pas, elle a toujours été là pour moi, elle m'a toujours soutenue.»

    Et c'est reparti, Olma commença à pleurer. Lorsqu'elle leva la tête, Henry lui dit d'aller le rejoindre sur le canapé. Pour le reste, elle comprit toute seule. Elle retira le portable de Azula de sa poche et le montra au psychologue. Ce portable avait une coque bleu mais d'un bleu profond, magnifique avec quelques strass. Elle était magnifique. C'était un ancien blackberry. Olma ne connaissait pas le mot de passe. Elle en essaya cinq sans résultats. Ce n'était ni son prénom, ni sa date de naissance, ni Olma, ni cheval, ni chevaux. 
mai

Olma se souvint soudain d'un cheval en particulier qu'appréciait particulièrement Azula. Son nom était Kolim. Elle tapa le nom du cheval. C'était bien ça.
Olma navigua sur le portable de Azula, laissant pour plus tard les messages qui concernaient Azula et son ex-petit-copain. Elle tomba sur le message d'un inconnu. Azula n'avait pas mis son nom, mais elle avait mis INCONNU. Pourquoi donc?
Olma était sûre que c'était la clé du mystère, mais elle n'osait pas l'ouvrir. Quand Henry Malmochel lui demanda pourquoi, elle baissa la tête. C'était la vie privée de Azula qu'elle allait découvrir, quelque chose qu'elle ne lui avait pas dit devait être important et surtout top secret. Et elle, elle allait le montrer à un psychologue qu'elle connaissait à peine. Non, elle ne pouvait pas faire ça, non vraiment!
Elle décida donc plutôt de voir ce qu'elle avait écrit à Yousif, son ex-petit-copain.

« De: Azula <3
A: Yousif <3<3<3<3
Sujet: Hier
Tu sais, c'est super dur de faire comme si on était plus ensemble. On devrait se voir (en secret bien sûr! :D ) demain. Dans le parc municipal. Ensuite, on marchera vers la fontaine, il n'y a jamais personne par là-bas! Mais pourquoi donc as-tu si peur que tes parents découvrent que tu sortes avec moi? Il ne vont rien faire! On est jeunes et on a le droit de vivre sa vie et de s'amuser! S'il-te-plaît, réponds moi vite pour demain. J'ai un truc important à te dire. Je t'aime! <3<3<3 A bientôt! ;)
<3 Azula <3

Envoyé le: samedi 13 janvier 15h00. »

Olma était sidérée, alors comme ça, elle n'avait jamais rompu avec Yousif? Mais...alors, les parents de Yousif (qui sont riches) auraient pu engager des gars pour l'enlever et la tuer. Ils devaient se rencontrer dimanche, avant qu'elle lui donne le portable, il avait dû se passer quelque chose. Mais quoi? Yousif pourra lui en dire plus. Ce mail révélait pas mal de chose.

« De: Yousif <3<3<3<3
A: Azula <3
Sujet: Re: : Hier
Ma Azula, <3, tu sais à quel point je t'adore! Mais tu sais aussi à quels points mes parents peuvent être dangereux. Ils se permettent tout. Tu sais qu'ils peuvent te tuer si ils veulent. Sinon, pour demain 15h30? J'espère que ce que tu as à me dire n'est pas trop grave! :/ Bon, a+ ma chérie! Je t'adore ma ZUZU!!! <3<3<3<3 Je t'aime
Yousif ;)

Envoyé le: samedi 13 janvier 16h00. » 

juin : 

 
La tuer, ses parents peuvent la tuer! Olma était sûre que c'était eux qui avaient fait le coup. Il fallait qu'elle trouve Yousif, elle devait savoir ce qu'ils s'étaient dit ce dimanche vu qu'elle avait confirmé le rendez-vous. Les parents avaient dû découvrir que leur fils sortait avec une fille et pam! Celle-ci se fait enlever. Mais bon, il restait ce fameux e-mail de l'inconnu.
Et puis, le message qu'elle venait de lire n'avait pas été ouvert, Azula ne l'avait pas vu ou alors elle refusait de le voir? Tout cela était décidément très bizarre.

Que s'était-il passé hier pour qu'elle donne le portable à Olma? 


2.



Le samedi, dans la chambre de Azula, 14h00.

La chambre de Azula est assez grande, avec des chevaux sur tous les murs et elle possède sa propre salle de bain. Azula est en train de lire un livre pour son cours de français, elle a bientôt un contrôle de lecture et elle aimerait remonter sa moyenne.
Son portable vibre, elle a reçu un mail. Il vibre quand il y a un mail et il émet un bip quand c'est un SMS. Donc, là, elle venait de recevoir un mail.
C'était un mail d'une personne inconnue. GS@kimail.lif . Déjà, l'adresse mail n'existait pas, c'était vraiment louche. Elle l'ouvrit.

A: Azula <3
Sujet: Victime du GS
Tu es victime du GS, tu as été choisie en France et tu devras lutter pour arriver à te libérer. Très bientôt, nous nous rencontrerons, tu ne nous échapperas pas! Le GS chasse toutes ses victimes et les traque! Très bientôt, tu seras dans notre planque.
Tu as été choisie avec soin, c'était dur de se décider, tu a seulement 13 ans, mais le GS a fait une exception devant ton caractère parfait pour les missions! Je pense que tu pourras t'en sortir très bien.
Le GS

Envoyé le: samedi 13 janvier 14h02. »

Azula commença à avoir peur, ce message était vraiment flippant. Mais elle prit sur elle, changea le nom de GS@kimail.lif en INCONNU. Voilà qui était mieux.
Le GS.....Géant des Sabres, Gang des Souris, Gouache de Sèche, …. Azula n'arrivait pas à trouver quelque chose de possible pour GS. C'était forcément des initiales parce que sinon, Géesse, ça ne le fait pas du tout. A moins que ce soit déesse et qu'il prenait Azula pour une déesse. Non! Sinon, une déesse, qu'est-ce que ça pourrait être...non! Non, ça ne peut pas être ça!!!!!! De toutes façons, ce sont des idiots qui se sont amusés. 
  ♥  
N'hésitez pas à commenter, ça me fait avancer! ^^ 
Oh, et je pense garder ce design, il vous plaît? ^^ Bises 

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