♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥
Merlin rencontre Arthur pour la première fois.
Arthur regarde le vieillard et lui dit : Enchanté !
L'autre répond : Non non, Enchanteur !
Arthur regarde le vieillard et lui dit : Enchanté !
L'autre répond : Non non, Enchanteur !
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡
Quelle est la ressemblance entre un parachute et l'humour ?
Quand on n'en a pas, on s'écrase !
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡
Un fou se tape la tête contre un mur.
Un passant lui en demande la raison et le fou répond :
- Parce que tout le monde dit que je suis marteau !
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡
C'est un docteur qui dit à un fou:- Alors pour qui vous prenez-vous aujourd'hui ?
- Dieu m'a dit que j'étais le pape.
A ce moment là, passe un autre fou, qui s'écrie :
- Ce n'est pas vrai. Je ne lui ai jamais rien dit !
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡
Un fou est en train d'essayer de débrouiller une pelote de laine.
Un autre fou le voit et lui dit :
- Eh banane ! Cherche pas l'bout ... j'lai coupé !!!
Alli Simpson - Notice Me [Official Video] - YouTube
ALLI SIMPSON - Why I'm Single [Official Video] - YouTube
et dernièrement :
Alli Simpson - "Guilty" (OFFICIAL AUDIO) - YouTube
Cette jeune fille a 15 ans, c'est la soeur de Cody Simpson qui fait aussi le buz sur youtube. Elle est belle et chante l'amour avec son coeur. Ses conquêtes et désespoir ainsi que ses haines.
De belles chansons à écouter. Alli est tout simplement une artiste que j'admire pour la qualité des paroles et de la musique! <3<3<3<3
<3
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡
I.
.
.
.
.
.
1.
.
.
.
.
Azula est sur le chemin de l'école.
Comme chaque matin, ses copines l'attendent au coin de la rue. Tout se déroule
normalement, c'est la routine matinale. Ses amies sont effectivement là. Elles
se disent bonjour et avancent, toutes les quatre. Azula reste en retrait, elle
pense à beaucoup trop de choses. Son petit-ami l'avait quittée juste avant le
week-end, la laissant pleurer jusqu'à mourir de soif. Mais elle ne voulait pas
se laisser abattre. Ce matin, elle devait le croiser, ils étaient dans la même
classe. Elle devait faire semblant que la rupture ne lui cause aucun souci, et
que de toutes façons, elle s'en fiche. En gros, elle devait faire tout le
contraire de ce qu'elle ressentait au fond d'elle-même. Mais ça n’allait pas
être aussi difficile que ça, même si le secret devait être bien gardé.
Le lendemain matin, l'affaire
faisait la une de tous les journaux: «Une adolescente enlevée sous les regards
affolés de ses amies» ; «Une jeune fille kidnappée en pleine rue» ; «Une jeune
fille sans histoire disparaît mystérieusement». Tous ces titres n'étaient que
mensonge! Azula était parfaitement consciente de ce qui lui arrivait et
pourquoi elle était kidnappée.
Les trois amies en question furent
forcées d'apporter des détails à la police. C'est la plus mince qui commença.
Tout au début, elle essaya de contourner l'interview, disant des choses sur
elle, qui avait un rapport minime avec Azula, mais les policiers se dépêchèrent
de lui remettre les pieds sur terre. Elle devait raconter la réalité. Olma
commença donc à décrire un petit peu, mais bien vite, le regard des policiers
l'incita à aller sur les faits.
«Comme chaque matin, on attendait
Azula au coin de la rue, tout était normal, sauf que Azula était en parfaite
dépression.»
Elle souffla aux policiers qu'elle
s'était faite plaquée par son petit ami. Le policier approuva et lui demanda de
continuer.
«On a commencé à marcher et là, une
voiture s'est arrêtée juste à côté de nous. Bon, ce n'était pas un SCOOP, tous
les jours on voit des voitures s'arrêter, donc on n'a pas prêté attention à cet
espèce de camion bizarre.»
Elle fut coupée par le policier qui
lui demanda de décrire la voiture. «Bande de débutants» pensa Olma, «s'ils
étaient vraiment bons, ils me laisseraient finir pour ne pas couper mon récit
et le fil de mes pensées. Mais bon, que veux-tu ma petite Olma, il y a des
débiles partout. Tout le monde autour de toi est bête et ne sait rien de la
vie. Ma pauvre Olma, tu es la seule étoile qui illumine la Terre.»
Olma avait l'impression d'être une
star non reconnue à sa juste valeur. Elle était très belle et elle devait
prendre du temps pour soigner son look. Elle était drôle, généreuse, et très
gentille, mais elle était assez égocentrique, ce qui énervait pas mal de
garçons qui la laissaient facilement tomber. Elle ne devait jamais rester plus
d'un mois avec un garçon sans doute. Mais quand on la connaissait mieux, on
sentait qu'à l'intérieur, elle était toute fragile et encore jeune pour faire
ses débuts dans la vie des grands. C'était comme ça qu'elle se voyait, une
petite souris qui découvre le monde des humains. Cependant, elle n'avait que 15
ans, mais elle chantait et dansait comme si elle en avait 18.
Après avoir vite fait décrit la
voiture au policier en face d'elle, c'est-à-dire, une voiture très grosse un
peu 4x4 noire (elle n'était pas très forte en matière de voiture), elle
continua son récit là où elle l'avait arrêté, c'est-à-dire à l'arrêt de la
camionnette.
«Bon, comme je disais, on y a pas
prêté attention, enfin quand je dis on, c'est moi Lulia et Justine, car Azula,
elle y a prêté une grande attention. Elle n’arrêtait pas de jeter des petits
coups d’œil inquiets aux deux mecs qui sont sortis de la voiture, comme si elle
les redoutait. Moi, je ne les avais jamais vu de ma vie, et Azula par contre,
c'était bizarre, c'était comme si elle les avait jamais vu, mais qu'elle les
connaissait. Pour finir, elle a baissé la tête, et elle a ralenti le pas. En
plus, elle était déjà en retrait, elle traînait des pieds. Alors je lui ai dit
de se grouiller parce que sinon on allait finir par être en retard et
puis, c'est l'année de troisième, donc faut pas faire de conneries vous voyait
ce que je veux dire! Les deux types ont commencé à marcher vers nous et ils
avaient laissé les portières ouvertes alors on a commencé à flipper moi,
Justine et Lulia parce que bon, ça devenait louche quand même. J'allais prendre
Azula par la main et lui dire de se spider un peu parce que ça devenait
carrément pas net, mais le mec lui a attrapé la main. Elle s'est retournée et
elle a hurlé comme une folle comme si elle venait de se réveiller et que la vie
n'était pas un simple cauchemar. J'ai cru qu'elle allait faire une crise
cardiaque, sérieux. Ils ont commencé à la tirer vers la voiture. Moi, je n'ai
pas bougé, j'étais paralysée, je n'arrivais pas à bouger, je la regardais,
j'étais impuissante. Lulia et Justine, elles par contre, se sont précipitées.
Azula se débattait comme une folle, alors les mecs l'ont porté. Elle était
légère comme une plume alors bon, ils n'avaient pas de mal pour la soulever.
Lulia a été bousculée par un des deux types, et elle est allée valser par
terre. Justine a été envoyée contre une voiture. Azula continuait de se
débattre, et moi, j'étais scotchée au sol comme une co.nne. J'ai trop honte! Le
pire, par contre, c'est que ça s'est passé en pleine rue et qu'il y a personne
qui a pu faire quelque chose. La pauvre Azula, elle faisait peine à voir. Elle
était hyper traumatisée. Et moi, je....»
mars :
Elle ne put finir sa
phrase, des larmes coulaient sur ses joues. Elle enfouit sa tête
entre ses mains et pleura, pleura et pleura encore toutes les larmes
de son corps. C'est le policier qui la ramena sur terre en lui
demandant de décrire les deux types qui avaient agressé son amie.
Elle répondit doucement en essayant de se calmer. Elle voulait être
la plus précise possible pour qu'ils soient rapidement arrêtés.
«L'un était chauve, je ne
l'ai pas très bien vu. Il portait un haut à manches courtes orange
avec un jean. Il avait des baskets. Sinon, le deuxième était brun,
il avait des lunettes et une chemise avec un jean aussi et j'ai pas
vu ses chaussures. Ils étaient tous les deux assez grands, et plutôt
baraqués. Mais...monsieur, à votre avis, pourquoi est-ce qu'ils
l'ont emmené, vous pensez qu'ils vont la....vous comprenez.»
Le policier hocha la tête
et répondit qu'aucune piste ne sera écartée. Olma ne supportait
pas l'idée que sa meilleure amie puisse être violée. Tout ça
parce qu'elle avait peur de se casser un ongle dans la bataille,
quelle conne elle avait été. Sa meilleure amie avait été
kidnappée, et elle, elle était restée là sans rien faire de peur
de se casser un ongle? Naturellement, ce n'est pas le genre de chose
qu'elle allait raconter à son interlocuteur qui était un flic
débutant.
Le policier lui demanda si
elle était capable de faire un portrait robot de l'homme avec la
dessinatrice. Et Olma, encore sous le choc de cette agression lui
répondit qu'il manquait des détails. Le policier lui a demandé
d'aller voir la fameuse dessinatrice car il devait vraiment
interviewer les deux autres amies avant la fin de la journée. Il est
10h00, c'était vraiment quelqu'un d'antipathique.
Olma alla donc décrire un
petit peu les deux mecs à la dessinatrice, mais elle abandonna vite
parce que bon, elle les avait surtout vu de dos. Olma pleurait encore
et encore et encore. La pauvre Azula, elle était rongée par la
culpabilité. Elle savait très bien qu'elle aurait pu faire quelque
chose, qu'elle aurait pu planter son talon dans le pied d'un
agresseur, mais non, mademoiselle ne voulait pas se casser un ongle,
même si sa meilleure amie était sur le point de se faire kidnapper.
C'est vrai que Olma avait
des ongles magnifiques, juste assez longs et le vernis qu'elle
portait ce jour-là (un bleu sublime) lui allait super bien. Bon, il
faut l'avouer, Olma avait aussi peur d'être kidnappée à la place
de Azula si elle se mettait en travers de celle-ci et de ses
agresseurs. Elle avait peur aussi d'être frappée, sa carrière de
star qui n'avait pas encore commencée aurait pu être rapidement
compromise en lui laissant une vilaine trace sur la joue.
Olma traîna les pieds pour
aller s'asseoir dans la salle d'attente. Naturellement, elle, Lulia
et Justine n'irait pas à l'école. De même que Azula....
Sur le chemin de la salle
d'attente – qui se résumait à un long couloir - , elle vit Lulia
s'avancer vers le policier débutant. C'était à son tour de dire ce
qui s'était réellement passé. Olma savait qu'elle ne serait plus
utile pour le moment.
Elle donna son numéro de
téléphone à l'accueil (si on peut appeler ça comme ça) et elle
rentra chez elle. Le côté positif dans l'histoire est qu'elle
n'aurait pas cours pendant au moins une semaine. Le négatif était
bien sûr que Azula ait été enlevée et qu'elle devait aller voir
d'urgence un psychologue.
Olma savait que ses parents
l'attendaient à la maison, c'est pourquoi elle ralentit le pas, ne
pouvant s'empêcher de penser qu'elle avait oublier de dire quelque
chose à la police. C'était trop tard maintenant, mais plus elle y
pensait, plus ça la troublait. C'était un détail minime qu'elle
avait évoqué sans le dire clairement. Peut être que ça aurait pu
être important.
Prise d'une vague de
culpabilité qui la prenait déjà depuis longtemps, elle prit son
téléphone et composa le numéro que la policière qui tenait
«l'accueil» lui avait donné.
«Bonjour, vous êtes bien
chez la police de Paris 7eme, veuillez laisser un message après le
bip.»
Olma raccrocha. Décidément,
ces policiers n'étaient pas compétents! Il y avait quelqu'un à
l'accueil, mais ce quelqu'un ne voulait pas répondre. Olma fut prise
d'un malaise. Elle aurait dû dire son avis, ce qu'elle pensait de
cet enlèvement. Finalement, ce psychologue allait être d'une grande
aide.
Olma titubait, elle avait
des vertiges. 52, 54, 56, 58, 60. Ça y est, elle y était
enfin. 60, rue de la Tour Maubourg, Dr Malmochel. Elle sonna, on lui
ouvrit. Elle monta les escaliers jusqu'au troisième étage, comme
lui avait indiqué la voix dans l'interphone. C'est la porte à
gauche lui avait-elle dit. A
gauche,... tiens, voilà la porte. Dr Malmochel, c'est bien ici.
avril :
Elle
entra sans frapper. La dame lui demanda si elle avait pris
rendez-vous. Honnête, Olma avoua que non, mais que c'était urgent.
Elle lui expliqua la situation et qui elle était. La dame lui dit
d'attendre un instant dans la salle d'attente. C'était son jour de
chance, il n'y avait personne.
«Mademoiselle
Kaplin s'il-vous-plaît» . Olma se leva rapidement et emboîta le
pas à celui qui l'avait appelé.
Kaplin
était le nom de famille que lui avait refilé son père. Elle ne
l'avait jamais aimé, surtout qu'elle était nulle en anglais. A part
slim, body,
et tout ce qui concerne la mode, elle ne connaissait pas grand chose.
Le
docteur Malmochel l'attendait. Il lui fit signe de s'asseoir, mais
elle refusa poliment, elle préférait rester debout.
«Vous
avez de la chance qu'il n'y ait pas grand monde ce matin! D'habitude,
il y a au moins cinq personnes dans la salle d'attente. Vous devez
être Olma Kaplin si j'en crois ma secrétaire, n'est-ce pas? Je
pense que vous savez qui je suis. Je suis le docteur Malmochel, je
suis psychologue, mais si vous êtes ici, c'est pour que VOUS me
parlez de vous. Qu'est-ce qui vous amène ici aussi furtivement
mademoiselle?»
Olma en
avait des tas de raisons pour lesquelles elle avait rejoint le
docteur aujourd'hui. Mais la principale était bien sûr le détail
qu'elle avait omis de préciser aux policiers.
«Comme
vous le savez sûrement docteur, ma meilleure amie s'est faite
kidnappée. J'ai donc été interrogée par les policiers. Et il me
semble que j'ai oublié de préciser un détail minime qui aurait pu
être crucial! Depuis, je suis rongée par la culpabilité et j'ai
sans cesse des vertiges, depuis eh ba! Une heure je crois.»
Le
psychologue hocha lentement la tête. Il comprenait. Ce petit homme
lui inspirait confiance. Il était un peu chauve, avec des lunettes
et une petite barbe. Il était en chemise et il avait croisé ses
jambes. Il était assis sur un gros fauteuils qui avait l'air très
confortable. Fatiguée, Olma se laissa tomber, elle aussi, dans un
fauteuil en cuir.
«Eh
bien mademoiselle, si pour commencer, on se tutoyait. A mon avis, ce
sera plus simple et ça vous aidera à mieux m'accepter, je me
trompe?»
Enfin
un professionnel! Olma n'attendait que ça, pouvoir le tutoyer. Elle
hocha la tête, heureuse, par ce simple geste d'attention, la chaleur
lui remontait aux joues.
«Vous
pouvez m'appeler docteur comme vous l'avez fait, mais vous pouvez
aussi m'appeler par mon prénom. Je m'appelle Henry Malmochel. Bon,
si vous commenciez à me parler de vous?»
Ça
y est, elle allait pouvoir s'exprimer, dire tout ce qu'elle pensait.
C'était tout ce que Olma rêvait de faire. Elle était ravie d'avoir
affaire à un pro.
Elle allait pouvoir parler, parler, parler. C'était son loisir, sa
principale distraction. Elle pouvait enfin dire ses opinions à
quelqu'un qui l'écouterait et qui la comprendrait, tout ce qu'elle
dira restera comme un secret professionnel.
«Je
m'appelle Olma Kaplin, j'ai 15 ans. Je suis en troisième au collège
de l'Alma. Je déteste ce collège, j'ai toujours voulu aller à
Duruy. J'espère que je pourrai y rentrer en seconde. Sinon, j'adore
chanter et danser, j'espère que je suis plutôt pas trop ridicule.
On m'a souvent dit que j'étais égocentrique, mais ils ne savent pas
ce que c'est d'avoir des parents qui mettent la pression. Ils veulent
que je sois reconnue. Moi, je veux être une star, je compose mes
propres chansons avec la musique et tout. Je suis généreuse, ça je
n'ai pas de doutes là dessus. Je suis plutôt aimable, et amicale.
J'ai une passion secrète, celle pour les chevaux. Je la partageais
avec Azula. Quand je dis secrète, c'est parce que personne à part
Azula et moi ne sait. J'ai peur que si mes parents l'apprennent, ils
voudront que je sois un crack.
Et cette passion ne sera plus une passion mais quelque chose
d'obligatoire, vous voyez? Je crois que je me suis présentée.
Enfin, non, j'ai encore oubliée quelque chose! Déjà, je suis tête
en l'air comme vous pouvez le constater, ensuite, je rêve d'être
vétérinaire. Ce qui me fait encore un point commun avec Azula.
Alors? Henry, je dois rajouter quelque chose?»
Ça
faisait bizarre de l'appeler Henry, mais bon, c'est lui qui l'avait
demandé. Olma n'avait parlé que de Azula qui était à ce jour de
loin sa meilleure amie avec laquelle elle partageait tout. Lulia et
Justine étaient elles aussi des bonnes amies, mais pas comme Azula.
Lulia et Justine, de toutes façons, étaient meilleures amies, donc
pourquoi venir se planter dans leur grande amitié?
«Bien,
Olma, vous avez beaucoup parlé de Azula, c'est votre meilleure
amie, n'est-ce pas? Qu'est-ce que ça vous fait de penser qu'elle a
été kidnappée il y a moins de cinq heures? Que demain, vous ne la
verrez peut être pas, que vous ne pourrez plus tout lui raconter.
Vous aurez un moment de solitude je pense. Mais surtout, qu'est-ce
que ça te fait de penser qu'elle ne t'aurait pas tout dit, qu'elle
t'aurait caché quelque chose qui aurait pu être la cause de son
enlèvement?»
Encore
une fois, il avait tapé dans le mille. Ce que ça lui
faisait...c'était horrible tout simplement. Mais elle devait
développer et lui dire ce fameux détail.
«C'est
insupportable, mais maintenant que vous me le dîtes, je commence à
comprendre. Hier, elle est venue chez moi. C'était dimanche. Elle
m'a confié son portable et elle m'a dit que si ça tournait mal,
j'aurai une piste. Mais qu'il ne fallait que je dise cette piste qu'à
quelqu'un de confiance. Encore ce matin, je pensais que c'était
parce qu'elle était en retrait qu'elle avait été kidnappée, mais
maintenant, je n'en suis plus si sûre. Je pense que c'était
elle que les gars cherchaient, ce n'était pas un hasard. En
tout cas, je me sens trahie, mais je ne lui en veux pas, elle a
toujours été là pour moi, elle m'a toujours soutenue.»
Et
c'est reparti, Olma commença à pleurer. Lorsqu'elle leva la tête,
Henry lui dit d'aller le rejoindre sur le canapé. Pour le reste,
elle comprit toute seule. Elle retira le portable de Azula de sa
poche et le montra au psychologue. Ce portable avait une coque bleu
mais d'un bleu profond, magnifique avec quelques strass.
Elle était magnifique. C'était un ancien blackberry.
Olma ne connaissait pas le mot de passe. Elle en essaya cinq sans
résultats. Ce n'était ni son prénom, ni sa date de naissance, ni
Olma, ni cheval, ni chevaux.
mai :
Olma
se souvint soudain d'un cheval en particulier qu'appréciait
particulièrement Azula. Son nom était Kolim.
Elle tapa le nom du cheval. C'était bien ça.
Olma
navigua sur le portable de Azula, laissant pour plus tard les
messages qui concernaient Azula et son ex-petit-copain. Elle tomba
sur le message d'un inconnu. Azula n'avait pas mis son nom, mais elle
avait mis INCONNU.
Pourquoi donc?
Olma
était sûre que c'était la clé du mystère, mais elle n'osait pas
l'ouvrir. Quand Henry Malmochel lui demanda pourquoi, elle baissa la
tête. C'était la vie privée de Azula qu'elle allait découvrir,
quelque chose qu'elle ne lui avait pas dit devait être important et
surtout top secret. Et
elle, elle allait le montrer à un psychologue qu'elle connaissait à
peine. Non, elle ne pouvait pas faire ça, non vraiment!
Elle
décida donc plutôt de voir ce qu'elle avait écrit à Yousif,
son ex-petit-copain.
«
De: Azula <3
A:
Yousif <3<3<3<3
Sujet:
Hier
Tu sais,
c'est super dur de faire comme si on était plus ensemble. On devrait
se voir (en secret bien sûr! :D ) demain. Dans le parc municipal.
Ensuite, on marchera vers la fontaine, il n'y a jamais personne par
là-bas! Mais pourquoi donc as-tu si peur que tes parents découvrent
que tu sortes avec moi? Il ne vont rien faire! On est jeunes et on a
le droit de vivre sa vie et de s'amuser! S'il-te-plaît, réponds moi
vite pour demain. J'ai un truc important à te dire. Je t'aime!
<3<3<3 A bientôt! ;)
<3
Azula <3
Envoyé
le: samedi 13 janvier
15h00. »
Olma
était sidérée, alors comme ça, elle n'avait jamais rompu avec
Yousif? Mais...alors, les parents de Yousif (qui sont riches)
auraient pu engager des gars pour l'enlever et la tuer. Ils devaient
se rencontrer dimanche, avant qu'elle lui donne le portable, il avait
dû se passer quelque chose. Mais quoi? Yousif pourra lui en dire
plus. Ce mail révélait pas mal de chose.
«
De:
Yousif <3<3<3<3
A:
Azula <3
Sujet:
Re: : Hier
Ma
Azula, <3, tu sais à quel point je t'adore! Mais tu sais aussi à
quels points mes parents peuvent être dangereux. Ils se permettent
tout. Tu sais qu'ils peuvent te tuer si ils veulent. Sinon, pour
demain 15h30? J'espère que ce que tu as à me dire n'est pas trop
grave! :/ Bon, a+ ma chérie! Je t'adore ma ZUZU!!! <3<3<3<3
Je t'aime
Yousif
;)
Envoyé
le: samedi 13 janvier
16h00. »
juin :
La
tuer, ses parents peuvent la tuer! Olma était sûre que c'était eux
qui avaient fait le coup. Il fallait qu'elle trouve Yousif, elle
devait savoir ce qu'ils s'étaient dit ce dimanche vu qu'elle avait
confirmé le rendez-vous. Les parents avaient dû découvrir que leur
fils sortait avec une fille et pam!
Celle-ci se fait enlever. Mais bon, il restait ce fameux e-mail de
l'inconnu.
Et
puis, le message qu'elle venait de lire n'avait pas été ouvert,
Azula ne l'avait pas vu ou alors elle refusait de le voir? Tout cela
était décidément très bizarre.
Que
s'était-il passé hier pour qu'elle donne le portable à Olma?
2.
Le
samedi, dans la chambre de Azula, 14h00.
La
chambre de Azula est assez grande, avec des chevaux sur tous les murs
et elle possède sa propre salle de bain. Azula est en train de lire
un livre pour son cours de français, elle a bientôt un contrôle de
lecture et elle aimerait remonter sa moyenne.
Son portable vibre, elle a reçu un mail. Il vibre quand il y a un
mail et il émet un bip
quand c'est un SMS.
Donc, là, elle venait de recevoir un mail.
C'était
un mail d'une personne inconnue. GS@kimail.lif
. Déjà, l'adresse mail n'existait pas, c'était vraiment louche.
Elle l'ouvrit.
A:
Azula <3
Sujet:
Victime du GS
Tu es
victime du GS, tu as été choisie en France et tu devras lutter pour
arriver à te libérer. Très bientôt, nous nous rencontrerons, tu
ne nous échapperas pas! Le GS chasse toutes ses victimes et les
traque! Très bientôt, tu seras dans notre planque.
Tu as
été choisie avec soin, c'était dur de se décider, tu a seulement
13 ans, mais le GS a fait une exception devant ton caractère parfait
pour les missions! Je pense que tu pourras t'en sortir très bien.
Le GS
Envoyé
le: samedi 13 janvier
14h02. »
Azula
commença à avoir peur, ce message était vraiment flippant.
Mais elle prit sur elle, changea le nom de GS@kimail.lif
en INCONNU. Voilà qui était mieux.
Le
GS.....Géant des Sabres, Gang des Souris, Gouache de Sèche, ….
Azula n'arrivait pas à trouver quelque chose de possible pour GS.
C'était forcément des initiales parce que sinon, Géesse,
ça ne le fait pas du tout. A moins que ce soit déesse et qu'il
prenait Azula pour une déesse. Non! Sinon, une déesse, qu'est-ce
que ça pourrait être...non! Non, ça ne peut pas être ça!!!!!! De
toutes façons, ce sont des idiots qui se sont amusés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire